Contactez notre pharmacien conseil : 06.09.03.54.67

Frais de port - Gratuits dès 50€ d'achat (France) - Gratuits dès 70€ d'achat (UE) Payez en 1, 2 ou 3 fois sans frais

L'innovation au naturel pour la santé et la prévention du vieillissement

  • Actualités
silicium

Le silicium : rôle, intérêt et spécificité

Posté le 28/01/2021

Oublié de beaucoup, idéalisé par d’autres, le silicium occupe une place originale dans le monde des oligoéléments. Les raisons de cela se trouvent dans son rôle biologique aux visages très différents et à sa chimie spécifique, celle de l’oxygène.

Une chimie subtile

Chimie si subtile que son dosage biologique ou sa spéciation (la détermination de la forme chimique sous laquelle il se trouve en milieu biologique) requiert des ressources sophistiquées comme la RMN (résonnance magnétique nucléaire) et donc nécessite des moyens importants. Bien souvent on a alors préféré occulter son rôle plutôt que d’avouer les difficultés à expliquer son mode d’action.

Le silicium : de l’acide silicique à la silice.

Le silicium n’existe jamais sous sa forme native au niveau biologique. Il est stabilisé sous forme d’acide silicique qui est universelle au monde vivant. Son degré de polymérisation est sa principale variation.

Des rôles physiologiques essentiels.

Le premier, le plus connu est son importance dans l’intégrité et l’élasticité tissulaire. Tous les tissus vieillissants perdent leur silicium ce qui contribue et participe à des pathologies bien connues comme ostéoporose, parodontose pour le tissu osseux, ou fibrose et perte d‘élasticité pour le tissus vasculaire ou cutané. Le silicium est un véritable marqueur de la jeunesse de ces tissus mais aussi un acteur.

La chimie une nouvelle fois nous éclaire sur ce rôle : interface entre fibre de collagène ou d’élastine dans les tissus conjonctifs (par l’oxygène), il donne élasticité, fluidité et optimise la fonctionnalité du tissu. La teneur du silicium est ainsi particulièrement élevée dans la peau, les vaisseaux et le tissu ostéoarticulaire.

On peut y ajouter que le processus d’intégration et de condensation du silicium sur la matrice organique, par exemple osseuse, entraine la formation de molécules d’eau et ainsi l’hydratation des tissus (il participe aussi à la fixation du calcium sur cette même matrice).

Ce processus est essentiel à l’anabolisme et à la qualité de nombreux tissus. Avec le temps le vieillissement et son corollaire altère la structure et entraine une perte de silicium et pour cela le silicium est un véritable marqueur du vieillissement.

De même ce rôle d'intégrité sera très important dans les situations de convalescence post traumatiques ou il sera essentiel à la reconstruction et à la cicatrisation. Une association avec le zinc est alors utile.

Un même processus d’hydratation intervient quand le silicium s’intègre à des structures microcristallines favorisant leurs solubilisations ce qui peut alors conduire à favoriser leurs éliminations.

Enfin il existe une affinité chimique entre silicium et aluminium qui entraine  la formation de silicates d’aluminium, molécule alors facilement éliminée de l’organisme. De nombreux travaux dont ceux de Exley ont mis en évidence ce processus de détoxification. Ce rôle de cofacteur de l’homéostasie minérale a d’ailleurs aussi été mis en évidence pour le magnésium. Il semble que le silicium soit un cofacteur essentiel à une bonne assimilation de celui-ci. On peut aller plus loin et imaginer que le silicium soit le chef d’orchestre d’une minéralité équilibrée des eaux que nous consommons ?

 

Quelle forme de silicium utilisé et dans quelles circonstances ?

La seule notion de carence semble insuffisante pour expliquer la perte tissulaire du silicium en particulier sur les tissus à faible anabolisme. De même l’argument d’une mauvaise biodisponibilité du silicium ingéré n’est pas très probant. L’acide silicique (forme universelle que l’on retrouve dans les végétaux ou dans l’eau de boisson) possède une excellente biodisponibilité. Il reste donc l’hypothèse un déficit d’utilisation par l’organisme qui avec le temps n’utilise plus le silicium à sa disposition soit par évolution biologique, soit parce que les processus anaboliques ralentissent et à l’image de l’immunosénescence le tissu vieilli.
 
La première réponse pourrait être d’apporter du silicium espérant ainsi combler cette fuite mais seul il y a peu de chances d’inverser ces processus. Donc il faut s’orienter soit sur du silicium végétabilisé, porteur du message phénotypique de la plante (ortie, prêle, bambou) qui ont largement démontré leur action reminéralisante. Une autre solution et d’adjoindre au silicium du zinc qui favorisera les processus de croissance.
 
Pour les tissus à plus forte régénération (ligament et tendons) l’association silicium-zinc constitue une bonne solution. Il en est de même dans les situations traumatiques dans une optique d’amélioration cicatricielle.
 
Pour les processus de drainage (aluminium et microcristaux) l’acide silicique est suffisant car la seule biodisponibilité assure l’efficacité d’une élimination.


En conclusion l'importance du silicium n'est plus à démontrée mais son usage et la forme utilisée nécessitent une prise en compte de l'objectif et du terrain. Si les formes les plus simples du silicium conviennent "à la jeunesse" des formes plus élaborées seront des réponses plus adaptées aux situations de vieillissement.


Retrouvez Le silicium : rôle, intérêt et spécificité dans les produits suivants :

Découvrez les produits